Le site hellénistique-romain, dans le quartier S. Nicola de Agrigente, mis au jour par les fouilles menées dans le milieu du XXe siècle par Pietro Griffo, a été développé au cours des siècles à partir du IIIe siècle avant J.-C. jusqu’au sixième après J.C. Il s’agit d’un exemple complet et complexe de l’organisation urbaine d’une ville gréco-romaine en Sicile.
Ce site archéologique, situé dans un emplacement stratégique sur le tissu urbain de la vieille ville, a été, pendant plus d’un demi-siècle, le domaine de fouille systématique et de recherches, dont le résultat, avec la monographie de Ernesto De Miro, est la publication avec les approfondissements sur l’architecture domestique et sur la stratigraphie. Dans cette publication, la grande quantité de données et des éléments, accumulée dans le temps, a trouvé la réorganisation de modules de construction et planimétriques, mais aussi d’une lecture des dynamiques sociopolitiques du contexte historique.
Le quartier se dresse sur de précédents systèmes archaïques tardifs, il reçoit son implantation décisive dans la période hellénistique tardive et il se développe dans la période impériale romaine jusqu’à la décadence tardive antique. Le degré d’urbanisation s’est poursuivie jusqu’au septième siècle après Jésus-Christ, lorsque, pour des raisons de sécurité au cours de l’arabe raids, l’agglomération se déplace sur la colline de Girgenti, en quittent la Vallée.
A l’implantation, de la fin du siècle IV avant J.-C., se superpose le quartier romain qui, en partie, réutilise les logements de l’époque hellénistique, en les enrichissant avec des sols en mosaïque et des décorations murales en stuc; les conduites pour l’approvisionnement en eau et le chauffage sont également romain, ainsi que les équipements d’assainissement.
Les fouilles nous ont permis de formuler une vision claire de l’organisation de la ville antique. Le réseau routier, construit autour de la seconde moitié du siècle IV avant J.C., suive les règles standards de l’urbaniste grec Hippodamos de Milet, avec des decumani en parallèle, recoupés à angle droit par des cardi. La zone est divisée en quatre cardini parallèles, formant trois ilots et qui vont au nord en ce qui était sans doute le decumanus maximum, aujourd’hui intégrée dans cette partie, dans la route nationale. Entre les cardini, il y a une vingtaine de maisons de différents types (hellénistique, italique, mixte) et quelques boutiques. Riche et varié c’est le sol en mosaïque: de l’opéra signina à la mosaïque avec dessins phytomorphes, géométriques et zoomorphes, selon le moment de leur exécution. D’importance particulière ce sont les puits, les citernes, les drains et les égouts, qui sont les preuves de la richesse et du niveau élevé de la civilisation de l’antique Agrigente.
Le quartier a connu des périodes de l’histoire qui sont claires pour la différenciation des structures et pour la variété des niveaux, jusqu’à ce que les seaux IV-V après J. C. Les maisons ont été ordonnées et disposées en terrasses dans le système ippodameo entre des cardines nord-sud parallèles, chacun d’environ 4 m de large et de 30 m de distance les uns des autres, et qui croisent un decumanus, avec le pavage dans sa dernière phase (III-IV siècle après J.C. ) avec opus spicatum des briques. L’implantation du quartiere a repris celui du VI-V siècle avant J. C. avec les plateiai et les stenopoi. La plateia maxima qui correspond à la route 118 d’aujourd’hui avais une largeur de 11 m, les autres de 7 m. Les stenopoi (5 m de large) envisageables ont été presque quarante et étaient loin l’un de l’autre près de 35 m. À propos de l’organisation urbain les parts du quartier sont conçues et articulées dans un système de gros blocs de un peu plus d’un actus (120 pieds = 3,552 cm environ, il conventionnellement indiquais la longueur de la rainure qu’une paire de bœufs pouvais normalement ouvrir avec une poussée violente: Pline, Naturalis Historia 18.3.9) et qui suivent le decumanus, arrangés et placés dans un plan régulier de routes.
De ce système de routes, dégradante en terrasses en direction est-ouest, fait partie le complexe des logements, diversement distribués dans les espaces délimités par les cardines, et séparées les unes des autres par des espaces étroits (ambitus) parallèles aux cardines mêmes.
L’organisation des logements a été développée dans le II-I siècle avant Jésus-Christ sur un précédent plan urbaine de la fin des années archaïques et classiques (fin du VI-V siècle avant J. C.).
Dans un période plutôt long, allant de la fin du IVe siècle avant Jésus-Christ à l’époque romaine tardive, les riches domus urbaines qui occupait trois ilots divisés par quatre stenopoi, ont subi des transformations continues, mais ils ont maintenu à la fois le plan de type hellénistique à péristyle et des chambres voisines ou ils ont été modifié en italique avec entrée à colonnes, ou avec atrium, tablinum, ailes, péristyle. Les maisons ont un nom conventionnel, basée sur le type d’architecture, la décoration intérieure ou les objets qui s’y trouvent (Casa del Peristilio, Casa dell’Atrio in cotto, Casa del Mosaico delle quattro stagioni, Casa della Gazzella, Casa del Maestro astrattista, Casa del Dioniso, Casa dell’Atleta, Casa delle Afroditi, ecc.).
Structurellement, les maisons sont attribuables aux traditions de construction de la place et elles sont construites avec des blocs de grès comment les temples et les autres bâtiments de l’âge grecque, il est rare l’utilisation de la brique et du béton, propres de la construction romaine.
Beaucoup de maisons ont dû avoir une riche décoration intérieure, comme on peut le déduire des traces de peintures murales et des restes de mosaïques, différents pour la technique et le style. Il y a, en fait, une variété des mosaïques, des types les plus simples du dernier âge républicain et d’Auguste aux complexes dessins géométriques, zoomorphes et phytomorphes, datant dans les deux ou trois premiers siècles de l’Empire. Quelques maisons préservent des traces d’escaliers, des signes évidents de l’existence d’un premier étage. Dans de rares cas une taverne donne sur des cardines, avec le compteur caractéristique, préparé pour l’insertion des bocaux ou des pichets. Les maisons ont été également desservi par un système complexe de citernes et des puits, qui assuraient l’approvisionnement en eau, ainsi que d’un système de drainage adéquat.
La prospérité qui avait Agrigente dans ce moment particulier, peut être vu non seulement par les types raffinés de logements, destinés à une élite bien sûr, mais surtout grâce aux parois délicates peintes (I-II style) et aux sols en mosaïques riches de certains zones de ce quartier. Les élégantes mosaïques, dont certaines maisons sont nommés, sont différents à la fois dans la technique et le style, allant du plus simple des types opus signinum ou tessellatum («en terre cuite avec l’insertion de carreaux de marbre», comme l’emblème de la Casa della Gazzella) de la période hellénistique, à des représentations complexes géométriques, zoomorphes et phytomorphes (case «del Mosaico a rombi», «delle Afroditi», «delle svastiche», «del Maestro astrattista») dans les premiers siècles de l’Impaire.
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